Nos thés du désert incorporent des herbes traditionelles, arbustes sauvages, écorces ... récoltés sur des lieux éloignés de pollutions ou de traitements agricoles.
Nous ne servons de la menthe que sur demande spécifique et consciente.
"La menthe fraîche marocaine inquiète l’Union européenne"
Plus exactement, il s’agit de la teneur en pesticide présente dans les tonnes de menthe marocaine acheminées vers l’UE.
On estime que sur les quelque 70.000 tonnes de menthe fraîche produites par le royaume, 6.000 se dirigent chaque année vers le vieux continent, connu comme ayant des standards très élevés et une législation pointue en matière de sécurité alimentaire.
La menthe n’est pas le seul produit alimentaire répertorié par le système européen d’alerte rapide pour la nourriture (RASFF). Le poisson, par exemple, qui recèle parfois du mercure, a également été visé cette année. Mais la menthe est bien l’export marocain le plus touché.
Depuis janvier 2014, 11 cas de non-conformité aux normes européennes par rapport aux pesticides ont été signalés concernant la menthe fraîche exportée par le Maroc. En septembre et octobre uniquement, le RASFF rapporte trois notifications.
La première, en date du 4 septembre, fait état d’un rejet à la frontière belge de menthe fraîche contenant 0,21 mg/kg de pesticide. Même si la cargaison a été qualifiée de "pas trop risquée", son contenu a été détruit.
Le 18 septembre, toujours à la frontière belge, un risque "indécis" (ndlr: indéterminé) a été remarqué suite à la détection de 4,9 mg/kg de résidus de cyperméthrine et 0,087 mg/kg de résidus de mycrobutanil. Le 2 octobre, le scénario s’est reproduit pour 0,06 mg/kg de mycrobutanil, cette fois.
Ce problème est récurrent: sur les dix dernières années, 50 notifications du RASFF ont ciblé la menthe fraîche, parfois accompagnée d’absinthe ou encore de coriandre (pour l’Espagne, l’Italie, la France, la Belgique et le Royaume-Uni).
Plus récemment, le Maroc a reçu plusieurs remarques de l’Union européenne à ce sujet. Mais les cas se multiplient ces derniers mois. Ce n’est pourtant pas la première fois que l’Europe émet des recommandations au Maroc. En 2011 déjà, dans un rapport, l’Office alimentaire et vétérinaire de l’UE avait formulé une liste de conseils.
Source: medias24