L'homme poursuit sa mauvaise gestion égoïste de la planète et de son propre milieu de vie.
Il révoque ainsi son rôle d'administrateur potentiel de celle-ci, à son propre détriment : il est en effet avéré que la terre peut survivre à l'homme, mais que l'homme ne peut survivre sans la terre (théorie GAIA).
De plus, que dire de sa responsabilité de "grand frére" en conscience, des toutes ces formes de vie qu'il exploite et maltraite pour des motifs futiles, des pulsions dérisoires,...des téléphones portables et autres veaux d'or.
Le capital naturel terrestre diminue plus vite qu’il ne peut se régénérer.
Nous consommons annuellement les ressources renouvelables de trois planètes!!!
Quand cette folie va-t-elle s’arrêter ou s'infléchir?
Probablement sous la pression de gigantesques "effondrements" , prévus par toutes les théories systémiques de l'évolution.
On notera, que toutes les religions monothéistes en ont une immense part de responsabilité, avec leurs injonctions de "aller dominer la terre", de "croissez et multiplier", de "ceci est à toi"... à la différence des cultes originels, chamaniques, ...des sagesses asiatiques, qui promeuvent une cohabitation harmonieuse et synergique avec les autres formes de niveaux de conscience.
Si l'humain mène à cela, il sera éradiqué...
car il aura échoué à acquérir une nouvelle strate évolutive, le niveau moral-spirituel intrinseque (moralité sans dogmes, ni religions, ni procédures extérieures à lui-même).
"CONSTAT. Les populations de vertébrés –poissons, oiseaux, mammifères, amphibiens et reptiles– ont chuté de 58% entre 1970 et 2012. Autrement dit, il y a deux fois moins d’animaux sur Terre aujourd'hui qu'il y a 40 ans, mais aussi deux fois plus d’hommes. Ainsi peut-on résumer le constat du World Wildlife Fund (WWF) dans sa dernière livraison de son rapport "Planète vivante". Pour arriver à ce taux de déclin, le WWF a compilé les études scientifiques portant sur l’état de santé de 3706 espèces et l’abondance de 14152 populations. Ces données ont été agrégées par les scientifiques de la société zoologique de Londres. « Ce qui est inquiétant, c’est que cette érosion de la diversité s’accélère et désormais nous sommes sur une pente de 3% annuel de déclin », s’alarme Pascal Canfin, directeur du WWF France.
A ce rythme en effet, le recul devrait être de 67% en 2020, soit 2/3 d’animaux en moins en un demi-siècle. La chute est plus ou moins marquée selon les milieux. Les scientifiques observent un déclin global de 38% des animaux terrestres, de 36% des espèces marines et surtout de 81% des amphibiens, touchés de plein fouet par la diminution importante des zones humides partout dans le monde. Les menaces sont bien identifiées : pertes et dégradations des habitats, surexploitation des espèces (chasse, braconnage, surpêche), pollutions, influence des espèces invasives et des maladies, et changement climatique, dont les effets commencent seulement à se faire sentir et devraient s’aggraver dans les années à venir.
Un indicateur de la dégradation de la biodiversité
PRESSIONS. L’indice planète vivante est régulièrement attaqué pour son manque de fiabilité scientifique. Ce sera encore le cas cette fois puisque la méthode n’a pas changé. « Mais il faut le prendre pour ce qu’il est : un indicateur qui permet de donner une tendance, et cette tendance ne va pas dans le sens d’une amélioration de la biodiversité », dit-on au WWF. Il démontre que du fait de la pression humaine, le capital naturel diminue plus vite qu’il ne peut se régénérer. Le "overshoot day", date à partir de laquelle l’Humanité a consommé la totalité de ce que la planète peut produire en un an, est de plus en plus précoce. Cette année, il a été "fêté" le 8 août. « En s’attaquant au capital naturel de la planète, l’Humanité se met elle-même en danger » martèle le WWF. Et de fait, les "services" rendus par la nature diminuent : approvisionnement en eau potable, régulation et protection des sols, rendements des récoltes, pollinisation, etc…
Utilisé dans le rapport du WWF, le Global Footprint Network traduit cette pression en nombre de planètes nécessaires pour répondre à la consommation de 7 milliards d’hommes. Si la moyenne mondiale est de 1,6 planète qui correspond à la date du 8 août, les disparités régionales sont énormes. Il faut 5,4 planètes à un Australien, 4,8 à un Américain, 3 à un Français et 0,7 à un Indien dont le niveau de vie est aujourd’hui le seul compatible avec les limites physiques de production des écosystèmes. En l’espèce, le WWF ne plaide absolument pas pour que l’Humanité subisse les conditions de vie très précaires des métropoles indiennes, mais bien d’adapter la consommation à la production. Le rapport donne sur cette question une lueur d’espoir. L’empreinte écologique des pays les plus riches a commencé à baisser. «Les efforts de diminution des déchets, de recyclage, d’économies d’énergie, d’utilisation des énergies renouvelables commencent à se percevoir », se félicite Pascal Canfin. On verra donc en 2018, lors du prochain «planète vivante » si ces tendances se confirment. En cela, ce rapport est un vrai outil de mémoire.